
Des organismes d’Abitibi-Ouest cherchent activement des logements à de futures infirmières
Radio-Canada
Plus d’une trentaine d’infirmières feront leur arrivée en Abitibi-Ouest d’ici quelques mois afin de pallier à l'important manque de personnel dans le réseau de la santé. Avec la pénurie de logements qui sévit sur le territoire, des acteurs du milieu craignent qu’elles n’aient pas d’endroits où s’héberger et tentent de trouver des solutions.
La chargée de projets au Carrefour Jeunesse Emploi d’Abitibi-Ouest (CJEAO), Mégan Audet, explique que le manque de logements a des répercussions sur les futurs travailleurs du territoire.
Souvent, ils vont être en attente dans une autre région ou nous allons devoir trouver un logement temporaire dans un hôtel ou un gîte pour touristes, fait-elle remarquer.
Sur ses réseaux sociaux, le CJEAO a par ailleurs invité les citoyens qui ont des appartements vacants à le contacter.
Le conseiller en développement économique à la MRC d’Abitibi-Ouest, Éric St-Pierre, confirme que son organisation peut accompagner des promoteurs qui seraient intéressés à construire des édifices à logements.
Je pense qu’on doit travailler directement auprès de nos promoteurs et présenter les programmes [de support financier] offerts. Les gens ne sont pas nécessairement au courant de tous les programmes. On va donc tenter de trouver un programme et de jouer le rôle qu’on doit jouer, précise-t-il.
Le CJEAO peut faciliter le parrainage d’une personne souhaitant héberger un nouvel arrivant.
Il y a des gens qui offrent parfois des chambres dans leur maison. Nous les mettons en contact. C’est sûr que nous ne pouvons pas faire les démarches à leur place parce qu’on valorise l’autonomie, indique Mégan Audet.
Le membre du comité de Veille citoyenne Abitibi-Ouest, Pierre Bourget, espère que le manque de logements n’aura pas d’impacts sur le nombre de nouvelles infirmières pouvant travailler dans les établissements de santé du territoire.