Des organismes communautaires qui peinent à offrir leurs services
Radio-Canada
La pandémie de COVID-19 continue de représenter tout un casse-tête pour des organismes communautaires du Bas-Saint-Laurent. Tant et si bien que certains d'entre eux peinent à offrir leurs services, la demande étant trop forte.
Pour respecter les mesures sanitaires en vigueur, certains de ces organismes n'ont eu d'autre choix que de revoir à la baisse leur offre. À titre d’exemple, la Maison de l’Espoir de Mont-Joli et le Répit du Passant de Rimouski n'ont eu d'autres choix que de passer de neuf à six lits dans leurs locaux.
Le Répit du Passant est allé jusqu'à mettre un terme aux soupers qui étaient offerts aux plus démunis. Ironie du sort: c'est pendant la pandémie que la demande a atteint des sommets et que la durée nécessaire des séjours étaient à la hausse.
C'est variable. Ça peut être une nuit. Je dirais que deux mois, c'est pas mal le maximum de durée de séjour. Ça peut arriver que certains restent un peu plus longtemps, estime Karine Ouellet, directrice de la Maison de l'Espoir de Mont-Joli.
Quand on regarde les statistiques dans les dernières années, le séjour moyen était d'environ 15 jours.
La flambée du coût des logements est également un problème pour plusieurs personnes. La rareté de loyers abordables peut être un frein à une reprise en main pour certains individus.
À Rivière-du-Loup, l'organisme Trajectoires Hommes souhaite aménager différents logements pour des hommes seuls ou avec enfants, à même ses installations. Le projet Un toit pour nous pourrait répondre à une demande de plus en plus forte.