
Des Néo-Brunswickois sans médecin s’inquiètent pour leur santé
Radio-Canada
Un Néo-Brunswickois sur quatre dans le Madawaska n'a pas de médecin de famille, une réalité difficile pour plusieurs personnes qui vivent avec des problèmes de santé.
Quand leur ancien médecin de famille a pris sa retraite, Louise et Hermel Landry se sont inscrits sur une liste d'attente. On leur avait qu'ils attendraient de six mois à un an.
Ils sont sans médecin de famille depuis maintenant quatre ans.
« Les raisons pour lesquelles ça s’éternise, on ne les connaît pas. Ce qu'on voit présentement, ce sont des médecins qui partent, qui démissionnent ou qui s'en vont. On dirait qu'il n'y a pas de plan précis pour remplacer nos médecins. »
Leur employeur a embauché une infirmière praticienne pour combler le vide laissé par le départ de leur médecin de famille.
Louise Landry observe que tous les services ne sont pas offerts par l'infirmière.
Un médecin, tous les deux ans, nous fait passer un tapis roulant pour vérifier notre coeur. Même pour les mammographies et ces choses-là, on allait à l'hôpital régulièrement, tous les deux ans. Et là, on n’a plus ça, atteste-t-elle.
Le couple prend donc son mal en patience, mais il s’inquiète des conséquences sur leur santé.
« Les petits bobos, on les endure, on les subit. Qu'est-ce que ça va donner plus tard? On ne le sait pas. Est-ce que ça va empirer à cause que tu as un petit bobo? Dans un an ou deux, est-ce que ça peut être fatal? »