
Des milliers de dollars pour des places en service de garde qui n’existent pas
Radio-Canada
Les places en garderie sont rares, les besoins sont criants. Pendant des mois, Sophie et Maxime cherchent désespérément une place pour leur premier enfant, Marianne.
On faisait des téléphones tous les jours. Je me souviens que j'étais sur ma tablette, je cherchais, je cherchais.
Jusqu’à ce qu’ils tombent sur une petite annonce, sur Internet. Marie-Josée Pelletier tient un service de garde privé à domicile, à quelques coins de rue de leur maison.
C’est leur jour de chance. Cette responsable de service de garde a justement une place pour un poupon. Ils croient avoir trouvé la perle rare.
Ça ressemblait réellement à un service de garde. Toutes les installations au sous-sol. […] On rentre dans la pièce et on voit 4-5 bacs avec des photos d'enfants dessus. [...] Il y avait un salon qui semblait tout à fait normal. Une chaise berçante. Il y avait un meuble avec des genres d'ateliers de jeux, des livres. C'était très coloré. Ça semblait bien protégé, aussi bien sécurisé pour les enfants. [...] On est revenu avec des papillons, au ventre à la maison. De se dire : "On ne peut pas croire que c'est réglé".
La personne en soi, aussi, est une personne qui est charmante. Ça nous mettait en confiance. On avait été vraiment charmés, confie Maxime Roy.
Marie-Josée Pelletier leur demande un dépôt de 875 $, soit l’équivalent d’un mois de garde.