Des mesures sanitaires plutôt inégales
TVA Nouvelles
Les spectateurs sont de retour dans les salles de spectacles et de cinéma qui doivent maintenant respecter des mesures sanitaires claires : vérification du passeport vaccinal et port du masque. Le Journal a constaté que l’application des règles gouvernementales est inégale d’une salle à l’autre. Bien que les salles vérifient systématiquement le passeport vaccinal, les spectateurs, eux, ne portent pas tous le masque. Les membres de la section des Spectacles du Journal vous présentent quelques situations qu’ils ont eux-mêmes vécues dans les dernières semaines.
Au cinéma Kirkland, la vérification du passeport vaccinal cause quelques inconvénients. Les soirs de fin de semaine, la foule s’agglutine à l’extérieur devant les portes du complexe. Ce dimanche-là, pour une représentation du nouveau James Bond, les spectateurs devaient attendre en ligne que les deux préposés du cinéma, installés à l’intérieur, vérifient le passeport vaccinal et la preuve d’identité. C’était un peu long.
Plus loin, les spectateurs devaient montrer leur billet d’admission à l’entrée des salles. Dans ce cas, la vérification était un peu chaotique en raison des spectateurs trop pressés et du personnel insuffisant. Un seul préposé était en place pour vérifier les billets.
Au cinéma Guzzo de Dollard-des-Ormeaux, comme ailleurs, la majorité des spectateurs faisaient le plein de pop-corn et de boissons gazeuses avant la représentation et, une fois assis dans la salle, s’empressaient de retirer leur masque. Rares sont ceux qui le remettaient par la suite. À la billetterie, la préposée invitait les clients à se laver les mains avant la transaction.
Début novembre, c’était plutôt tranquille en ce début de soirée de semaine, au cinéma Cineplex Forum, à Montréal. Pas d’attente à l’entrée où un employé avait tout son temps pour bien vérifier les passeports vaccinaux et les pièces d’identité des clients. Notre salle, qui présentait ce jour-là le film The French Dispatch, était loin d’être remplie et permettait à la vingtaine de spectateurs de respecter une bonne distanciation entre eux. La plupart d’entre eux gardaient le masque pendant la projection mais certains en profitaient pour l’enlever même s’ils ne consommaient pas de nourriture.
Début de soirée de fin d’octobre, une longue file se dessinait devant le cinéma Banque Scotia, au centre-ville de Montréal. Deux employés étaient postés à l’entrée de l’établissement pour vérifier les passeports vaccinaux et les pièces d’identité des clients. Tout se déroulait rondement, même si l’application VaxiCode semblait parfois causer quelques soucis aux employés. Pop-corn ou pas, la majorité des clients se sont empressés de retirer leur masque. Certains ont même attendu d’être sortis de la salle... et ont été réprimandés par le personnel sur place.
Lundi soir frisquet de novembre. Dans la salle du Cineplex Sainte-Foy, une trentaine de cinéphiles sont rassemblés pour la projection de Dune. Durant le visionnement, on peut facilement compter sur les doigts d’une main ceux qui portent le masque. Même les spectateurs qui n’ont rien à boire ni à manger ignorent la règle. D’ailleurs, avant le début du film, aucun message rappelant les consignes n’est diffusé et aucun employé ne viendra vérifier si les visages sont couverts.
Fin novembre, au cinéma Beaubien, les cinéphiles respectent religieusement les consignes. Les passeports sont vérifiés avec rapidité. Pop-corn ou pas, tous portent leur masque.
Soirée de première de la pièce Les Reines au TNM. Vérification rapide du passeport vaccinal et des billets. La foule est disciplinée. De rares récalcitrants ne portent pas le masque.