
Des membres de la communauté noire rencontrent la ministre de l’Éducation
Radio-Canada
Des militants, des éducateurs, et des parents de la communauté noire de la Colombie-Britannique rencontreront lundi la ministre de l’Éducation afin de discuter des moyens de mieux outiller les enseignants de la province en ce qui concerne l’histoire des Noirs et le combat contre le racisme.
Le militant Markiel Simpson a rassemblé un groupe d’intervenants de la communauté noire il y a deux ans afin de discuter d’un programme d’études sur l’histoire des Noirs canadiens qui pourrait, espérait-il, devenir obligatoire dans les écoles de la province.
Si, au cours des deux dernières années, son groupe a rencontré des employés du ministère de l’Éducation plusieurs fois, la rencontre virtuelle lundi sera la première à laquelle participera la ministre Jennifer Whiteside.
Dans une déclaration vendredi, Mme Whiteside a déclaré qu’elle veut continuer d'aborder les initiatives visant à mettre fin au racisme et à travailler pour que les Noirs soient représentés dans les programmes d’études de la Colombie-Britannique.
La ministre se dit également heureuse de rencontrer des intervenants de la communauté noire pendant le Mois de l’histoire des Noirs.
Markiel Simpson, qui a grandi à Vancouver, se souvient vaguement d’avoir appris sur la traite transatlantique des esclaves et du chemin de fer clandestin lorsqu’il était enfant. Mais il regrette de n’avoir jamais eu de leçons sur la première personne noire élue au gouvernement, Mifflin Gibbs, du premier gouverneur de la province Sir James Douglas ni de l’athlète olympique noir Harry Jerome.
« J’espère que les personnes noires ainsi que tous les Britanno-Colombiens peuvent voir les personnes de descendance africaine représentées et respectées dans les matériels d’apprentissage. »
D'après M. Markiel, il s'agit d'un objectif d’autant plus important que les résidents noirs de la Colombie-Britannique font face à des taux de discrimination élevés.
Lors de la rencontre lundi, le groupe présentera au gouvernement un protocole d’accord qui, il espère, les aidera à fixer un échéancier pour la mise en place d'un programme sur l’histoire des Noirs canadiens.