
Des maires de l’Est-du-Québec s’engagent pour affronter la « triple crise »
Radio-Canada
Avec en toile de fond les feux de forêt qui menacent plusieurs municipalités du Québec présentement, une quarantaine d’élus municipaux, dont cinq maires de l’Est-du-Québec, lancent un « appel à l’action » à leurs homologues et au gouvernement. Ils proposent neuf engagements pour affronter la « triple crise », soit climatique, de l'habitation et de la mobilité.
Dans l’Est-du-Québec, les maires et mairesses Guy Caron de Rimouski, Philippe Guilbert de Trois-Pistoles, Mathieu Lapointe de Carleton-sur-Mer, Micheline Anctil de Forestville et Nathalie Ross des Bergeronnes font partie des 42 signataires.
Tous s’engagent à poser neuf gestes concrets, dont la densification du territoire et la construction de logements sociaux, communautaires et abordables. Les maires et mairesses en ont fait l’annonce à l'occasion du 7e Rendez-vous Collectivités viables organisé par Vivre en Ville à Montréal et en mode virtuel jeudi.
Le maire de Rimouski, Guy Caron, croit que la combinaison de crises oblige les élus à prendre des engagements et à lancer un cri à Québec pour y faire face.
Nous avons des moyens d’agir, nous le faisons. Mais nous avons besoin d’avoir, non seulement un sens que Québec place une priorité là-dessus, mais qu’on puisse informer nos citoyens que c’est la direction vers laquelle nous nous dirigeons également, dit-il.
M. Caron ainsi que le maire de Trois-Pistoles, Philippe Guilbert, s’entendent pour dire que bien que le logement et la mobilité figurent parmi les priorités des municipalités, l’environnement est présentement à l’avant-plan.
Avec la proximité du fleuve, on a pas le choix de penser à l'environnement, note M. Guilbert.
Le maire Caron abonde dans le même sens. On a les grandes marées, les inondations au printemps. Les changements climatiques ont leurs effets maintenant. Nous faisons notre part pour tenter de les mitiger, mais le gouvernement du Québec a besoin de nous aider. Les fonds se trouvent à Québec largement, ajoute-t-il.
« On le voit avec les feux de forêt sur la Côte-Nord. On le ressent jusqu’ici. »