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Des Madelinots sans logement ont profité d’un hébergement d’urgence cet été
Radio-Canada
La Municipalité des Îles-de-la-Madeleine a présenté mercredi un bilan positif de l’hébergement d’urgence qu’elle avait mis en place pour les résidents de l’archipel qui se retrouvent sans logement durant la période estivale.
En juillet dernier, la Municipalité et le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSSCentre intégré de santé et de services sociaux) des Îles-de-la-Madeleine ont dû solliciter l’aide de la Croix-Rouge canadienne pour installer un centre d’hébergement d’urgence capable d’accueillir ces travailleurs sans logis.
Le site a été installé au deuxième étage de l’ancien aréna de Havre-aux-Maisons. Les locaux, disponibles entre le 13 juillet et le 15 septembre, ont toujours été occupés par au moins une personne. Sur les cinq chambres à disposition, il y a eu maximum de deux occupées en même temps. Au total, six ménages en ont profité.
Toutes les personnes n’étaient pas toutes là en même temps. Il y a eu du chevauchement. Les gens venaient et partaient quand il avait trouvé autre chose, ça a été bien orchestré de ce côté-là , détaille Danielle Hubert, directrice générale adjointe de la Municipalité des Îles-de-la-Madeleine.
Elle rappelle que les occupants qui bénéficiaient de ce service de dernier recours gratuitement devaient être des travailleurs et des résidents permanents des Îles. Ils devaient maintenir une recherche active de logement. Au 15 septembre, date à laquelle la Croix-Rouge démantelait les équipements, tous les occupants avaient retrouvé un logement.
La cohabitation et le respect des règles de vie ont été bien suivis. Il n’y a eu aucun enfant parmi les occupants. On n’a pas eu à gérer des chicanes de cuisine, de douche, ça a vraiment bien été commente Jasmine Martineau, présidente-directrice générale du CISSSCentre intégré de santé et de services sociaux. Elle rappelle que ce n’est pas une situation facile de se retrouver sans logement durant quelques semaines, voire quelques mois.
La question de la surveillance du site a été un défi majeur en raison du manque d’agents de sécurité disponibles sur le territoire. Un seul agent a pu être embauché pour assurer une présence dans l’hébergement, entre 16 heures et minuit tous les jours. Pour assurer les autres quarts de travail, Danielle Hubert tient à souligner l’appui considérable des organismes partenaires qui se sont relayés pour assurer la surveillance du site.