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Des jardins et fermes urbaines comme solutions à la hausse du prix des aliments
Radio-Canada
Les jardins communautaires de Toronto sont plus convoités que jamais et des centres de jardinage prévoient une hausse importante de la vente de plants de légumes cette saison.
La Ville de Toronto compte approximativement 400 espaces de jardins communautaires. Il toutefois difficile de savoir le nombre exact de personnes en attente pour avoir accès à une parcelle de terre dans les quartiers de la Ville en raison des différents modes de gestion des listes d’attente.
La directrice de l'Association des cultivateurs de Toronto Rhonda Teitel-Payne affirme que son organisme est débordé de demandes et d’appels.
Elle explique que les gens souhaitent non seulement accéder à un terrain existant, mais aussi créer de nouveaux jardins communautaires.
« Il existe plusieurs obstacles à la création de jardins communautaires. [...] obtenir des espaces est un grand défi »
La Ville de Toronto octroie des parcelles de terrain à des groupes communautaires selon une série de critères. Il est notamment impossible de lancer un jardin communautaire à proximité d’une zone récréative comme un parc pour enfants. Ces groupes sont ensuite responsable de la gestion et de la distribution des jardins.
Dans le nord de la ville, Toronto consacre aussi depuis l’an dernier six acres de terrain du parc Downsview, l’équivalent de 12 patinoires de hockey, à la création d’une ferme communautaire.
Le terrain était autrefois une base militaire. Le sol décontaminé était argileux et peu fertile selon Judith Prince, une des six fermières qui cultive la ferme.
Après un processus d’application, la Torontoise a pu lancer son entreprise Ubuntu Farms. La première année fut consacrée à une récolte modeste et à la revitalisation du sol. L'agricultrice urbaine espère cette saison produire suffisamment de denrées pour fournir des paniers hebdomadaires à 50 familles et vendre les surplus dans des marchés fermiers.