
Des infirmières françaises à la rescousse pour contrer la pénurie de main-d'œuvre
Le Journal de Montréal
Après deux ans de pandémie, des Français quittent leur pays pour venir travailler dans le système de santé du Québec.
Des infirmières qui souhaitaient du changement et ont finalement décidé de déménager au Québec. Certaines d’entre elles travaillent désormais à l’Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal.
Depuis qu'elle est arrivée, il y a un an et demi, Sarra travaille aux soins intensifs et apprivoise encore son nouveau milieu.
«J’étais fatiguée des conditions de travail en France et l’autre raison qui n’est pas la moindre, c’est pour la qualité de vie en famille en particulier», a dit l’infirmière Sarra Zouad.
Ayant fait leurs études à l’étranger, elles doivent suivre une formation de 75 heures avant d’être reconnues comme infirmières.
Le CIUSSS du Nord-de-l'Île-de-Montréal a créé un bureau international formé de cinq personnes pour favoriser le recrutement à l’étranger.
«Nous avons recruté 110 infirmiers de l’international pour l’année 2022-2023, on les attend dans les mois à venir», a expliqué Florent Verjus, coordonnateur du bureau de recrutement international.
Cela représente la moitié de toutes les embauches dans ce CIUSSS. Déjà 40 infirmières, dont 35 originaires de la France sont au travail, surtout dans les salles d'opération et aux soins intensifs.