Des groupes industriels demandent à Ottawa d’empêcher un lock-out au Canadien Pacifique
Radio-Canada
Environ 45 groupes industriels demandent au gouvernement canadien d’intervenir pour empêcher un éventuel arrêt de travail à la compagnie ferroviaire Canadien Pacifique.
Les demandeurs affirment dans un communiqué que toute perturbation entraverait la capacité de fret du Canada et aurait un effet profond sur l'économie en général, alors qu'elle se remet de la pandémie de COVID-19.
Les groupes à l'origine de la demande comprennent le Conseil canadien du commerce de détail, la Chambre de commerce du Canada, Manufacturiers et Exportateurs du Canada et le Conseil canadien des affaires.
Le Canadien Pacifique, établi à Calgary, a donné un avis de 72 heures mercredi à la Conférence ferroviaire de Teamsters Canada concernant son plan de lock-out visant près de 3000 employés à compter de dimanche, si le syndicat et l'entreprise ne parviennent pas à un règlement négocié ou n'acceptent pas d'aller en arbitrage exécutoire.
Le Canadien PacifiqueCP a pris cette mesure après que le syndicat a lui-même brandi la menace d'une grève plus tôt ce mois-ci.
Les deux parties sont en désaccord sur 26 questions en suspens, notamment les salaires, les avantages sociaux et les retraites.
Les groupes de l'industrie affirment que le gouvernement doit faire tout ce qui est en son pouvoir pour que le syndicat accepte d'entrer immédiatement en arbitrage exécutoire pour régler cette affaire sans arrêt de travail.