
Des garderies veulent plus de temps pour choisir de joindre ou non le système public
Radio-Canada
La Nouvelle-Écosse donne un ultimatum aux opérateurs de garderie privées.
Ils peuvent modifier leur modèle d’affaires pour demander des frais moins élevés et offrir de meilleurs salaires, sinon ils vont perdre tout financement de la province. Et ils ont jusqu'au 18 mars pour prendre cette décision.
C’était assez choquant, affirme la propriétaire de la Garderie Health Park Early Learning Centre, Helen Gamble, à Sydney au Cape Breton.
Il y a beaucoup de choses à faire, beaucoup de choses à traiter. Une grande partie de l’information n’est pas présente, par exemple, nous ne savons pas à quoi cela va ressembler. Tout ce que nous savons, c’est qu’elles pourraient être nos options. Mais ce à quoi ressemble la partie financement, nous ne le savons pas, déplore Mme Gamble.
Cette décision fait suite à une entente sur les services de garde abordables conclue entre la province et Ottawa en juillet dernier.
La semaine dernière, le ministère de l’Éducation a fourni aux garderies un bref aperçu des options qui s'offrent à elles.
Parmi ces choix, il y a celui de devenir un fournisseur de services agréés ou de fonctionner comme un organisme sans but lucratif.
Les centres entrant dans le nouveau programme seraient placés sous la gestion d’une nouvelle organisation centrale que le ministère de l’Éducation est en train de créer afin de superviser le système de garderie.
La province offre aux centres qui envisagent ce changement une subvention de 15 000 $ qui sera utilisée pour des services consultatifs professionnels.