![Des films en espagnol prévus au cinéma de Caraquet pour les travailleurs étrangers](https://images.radio-canada.ca/q_auto,w_635/v1/ici-info/16x9/cinema-centre-caraquet-nouveau-brunswick.jpg)
Des films en espagnol prévus au cinéma de Caraquet pour les travailleurs étrangers
Radio-Canada
L’usine Pêcheries St-Paul, à Bas-Caraquet, compte maintenant parmi elle quelque 80 travailleurs mexicains. Après avoir déterminé où ils seront logés au cours des prochains mois, son propriétaire désire maintenant s’attaquer à la culture.
C’est l'un des sujets qui a été abordé lundi soir, lors de la réunion du conseil municipal de Caraquet. Le maire, Bernard Thériault, a eu vent de l’initiative de Paul McKee, qui semble déjà lancée auprès des organisateurs du cinéma.
Louise Blanchard, chroniqueuse cinéma depuis une vingtaine d'année à la radio, a rapidement été emballée par l’idée.
Pas plus tard que la semaine dernière, le film Mères parallèles, du réalisateur espagnol Pedro Almodóvar, avait été projeté au Cinéma du Centre culturel de Caraquet. S’il était, cette fois-ci, doublé en français, rien n’aurait empêché d’avoir une version originale sous-titrée en français, affirme la conseillère municipale.
En entrevue, mardi après-midi, elle raconte avoir entamé les démarches pour que ce projet puisse voir le jour. Il faudra toutefois attendre à partir du mois de septembre, une saison plus propice pour la sortie des films d’auteur, apprend-elle.
À Caraquet, on est habitués de faire des choses hors de l’ordinaire, rappelle Jean Rioux, qui est responsable de la programmation et des communications au Cinéma du Centre. Je trouve ça flyé, je trouve ça intéressant, dit-il sur un ton enthousiaste, confiant qu’il s’agit là d’un projet réalisable.
L’arrivée, vendredi, des jeunes travailleurs mexicains est remarquée à Caraquet. Leur présence égaye à présent les rues de la ville. C’est très joyeux, très vivant! s’est exclamée Louise Blanchard lundi, pendant l’assemblée ordinaire du conseil.
Certains arpentent la chaussée pour la première fois alors que d’autres y sont pour une deuxième année consécutive. Louise Blanchard, ainsi que d’autres membres de la communauté, souhaitent à leur tour les accueillir convenablement.
Jean Rioux veut d'ailleurs s’assurer que les films présentés au grand écran correspondent aux intérêts de ces travailleurs. Il faut que ça reste du divertissement, pense-t-il. Il aimerait tout de même parvenir à mettre la main sur des films produits en Amérique latine, quoique cela demande en général un peu plus de recherche et de travail.