
Des exemples récents démontrent qu’Ivan Demidov peut avoir un impact en séries dès cette année
Le Journal de Montréal
Ivan Demidov a tout le talent du monde et l’a démontré dès ses premiers coups de patin dans la LNH. Maintenant, est-ce réaliste de croire qu’un jeune de 19 ans puisse contribuer en séries éliminatoires, malgré si peu d’expérience? Des exemples récents démontrent que oui.
On a tenté de trouver les meilleurs comparables pour Demidov, puisque sa situation est unique. Outre les joueurs de la NCAA, il est extrêmement rare de voir un joueur recrue arriver en fin de saison et faire ses débuts en séries éliminatoires sans n’avoir au préalable disputé plusieurs matchs dans la LNH, ou au moins une saison complète dans la Ligue américaine de hockey.
On entre donc dans une zone inédite. Comment un joueur de 19 ans, qui a de l’expérience professionnelle, il faut l’admettre, réagira au style de jeu nord-américain des séries éliminatoires?
Personne ne peut le prédire. Toutefois, ce qu’on sait, sans l’ombre d’un doute, c’est que Demidov est en mesure de hausser son jeu en séries.
L’an dernier, dans la MHL – une ligue junior au sein de laquelle il était un homme parmi des enfants –, Demidov avait inscrit 28 points en 17 matchs de séries pour mener son équipe au championnat et être nommé le joueur le plus utile.
Puis, cette saison, dans la KHL, il a inscrit cinq points en six matchs lors de la série face au Dynamo de Moscou, que le SKA de Saint-Pétersbourg a perdu au premier tour. Il a été utilisé en moyenne plus de 17 minutes par rencontre, dont un sommet de 27 min 3 s lors du match no 4, qui s’était rendu en deuxième période de prolongation.
Des exemples encourageants
Il n’est donc pas impossible que Demidov réussisse à avoir un impact en séries éliminatoires, et ce, malgré sa faible expérience. On a retracé quelques exemples qui le prouvent, et les voici.
Le choix de première ronde des Rangers de New York en 2009 venait de compléter sa troisième saison dans la NCAA, avec les Eagles de Boston College, lorsqu’il a joint les Blue Shirts à la fin de la saison 2011-2012. Kreider n’avait disputé aucun match en saison régulière, mais participé à 18 des 20 matchs de l’équipe en séries, récoltant cinq buts et sept points.

C’est la 11e fois de l’histoire, la troisième depuis que le format des séries à 16 équipes a été instauré, que les mêmes adversaires s’affrontent deux fois de suite en finale de la Coupe Stanley. À chacune des deux dernières occasions (les Oilers, en 1984, et les Penguins, en 2009), la formation vaincue à la première instance est parvenue à prendre sa revanche. Les chances que les actuels Oilers parviennent à répéter cet exploit sont fortes. Mais les Panthers en ont vu d’autres, eux qui disputeront une troisième finale d’affilée. Voici donc les forces en présence.