Des employés de la Ville d’Ottawa sanctionnés à la suite de dénonciations
Radio-Canada
Un employé de la Ville d'Ottawa a perdu son emploi, l'année dernière, après avoir présenté de faux documents sur son statut vaccinal, selon le rapport annuel portant sur les dénonciations anonymes faites à la ligne directe de fraude et d’abus de la Ville en 2021.
Le rapport déposé mardi, au comité de vérification de la Ville, indique également que trois autres employés ont démissionné pour diverses raisons à la suite d'informations transmises anonymement à la ligne directe de fraude.
De plus, le rapport mentionne que 13 autres membres du personnel de la Ville ont été suspendus sans salaire à la suite de dénonciation anonyme.
La vérificatrice générale de la Ville d’Ottawa, Nathalie Gougeon, dont le bureau examine les appels à la ligne directe de fraude et d’abus, a indiqué que l’objet des dénonciations les plus fréquentes était l’abus de temps [se faire payer plus d’heures que travaillées], l'utilisation inappropriée des véhicules et de l'équipement de la Ville ainsi que des allégations liées à la COVID-19.
Le rapport détaille notamment comment un employé ayant des tâches liées à la médecine a soumis des documents falsifiés concernant son statut vaccinal personnel.
L'employé a été licencié et le dossier a été transmis à la fois au Service de police d'Ottawa et au ministère de la Santé, indique le rapport.
Le rapport fait également mention de démissions d'employés de la Ville à la suite de dénonciations anonymes. Un d’eux, un chauffeur d'autobus, a passé une partie de son quart de travail avec le panneau hors service sans transporter aucun passager, peut-on y lire.
On apprend aussi qu’un autre employé a démissionné après avoir facturé des achats personnels sur une carte de crédit de la Ville d’Ottawa.
Parmi le lot d'incidents rapportés dans les documents, figurent également les frasques de trois employés qui prenaient des pauses café prolongées, enlevaient leur masque pour fumer dans les véhicules municipaux et falsifiaient leurs cartes de pointage. Ils ont reçu des suspensions de 30 jours. Leur superviseur a, quant à lui, démissionné plutôt que d'être congédié, selon le rapport public.