Des eaux usées en Saskatchewan contiennent des traces du nouveau variant BA.2
Radio-Canada
La charge virale de coronavirus dans les eaux usées est en forte hausse à Regina et Saskatoon. Or les chercheurs notent également la présence d'un nouveau variant du coronavirus, le BA.2.
Dans les eaux usées de Saskatoon, on note une augmentation de 98 % du nombre de particules du coronavirus, selon des données de l'Université de la Saskatchewan récoltées du 11 au 16 février.
Cette augmentation serait causée par le nouveau variant, selon le chercheur de l'Université de Saskatchewan, le Dr John Giesy. En ce moment à Saskatoon, et depuis deux semaines, c'est surtout le variant Omicron BA.2 qui est présent.
Les chercheurs à l'Université de Regina remarquent une augmentation de 34 % des particules du coronavirus depuis la semaine dernière, dont 18 % proviennent du variant BA.2.
L'experte en virologie et immunologie de l'Université du Manitoba, la Dre Julie Lajoie, explique que le variant BA.2, comme le variant BA.1, porte le nom Omicron.
Elle note néanmoins qu'il existe des mutations différentes entre les deux variants.
Pour le moment, les recherches effectuées ont permis de noter quelques caractéristiques du variant.
En termes de transmissibilité, le BA.2 est plus transmissible que le BA.1. En termes de sévérité, ça c'est pas clair.
Afin d'étudier le nouveau variant, les scientifiques ont conduit des études sur un hamster, qui demeure le meilleur modèle pour étudier le coronavirus, précise la Dre Julie Lajoie.