Des dossiers de sites contaminés sont ouverts depuis plus de trente ans au NB, selon le VG
Radio-Canada
Il existe plusieurs problèmes relativement à la gestion des sites contaminés et au Fonds en fiducie pour l’environnement.
Le vérificateur général du Nouveau-Brunswick, Paul Martin, révèle, dans son rapport, que 75 % des dossiers sur les sites contaminés sont ouverts depuis 10 ans ou plus. Par exemple, 76 dossiers sont ouverts depuis 31 ans et plus, et 227 sont ouverts depuis 21 à 30 ans.
Les sites contaminés incluent ceux où il y a eu un déversement d’hydrocarbures pétroliers, un accident de véhicules automobiles, ou des fuites de réservoir, par exemple.
Selon Paul Martin, il est important de se pencher sur cette situation à cause des risques pour la santé humaine et pour l’environnement. Il évoque aussi les risques que la contamination, lorsqu’il n’y a pas d’assainissement en temps opportun, ne se propage. Cela pourrait, au bout du compte, coûter plus cher aux contribuables.
Le vérificateur déplore l’absence, au sein du gouvernement, d’une coordination de l'assainissement des sites contaminés qui appartiennent à la province. En fait, ce sont chacun des ministères qui se chargent de l’assainissement des sites dont ils sont responsables.
Le ministère de l’Environnement n’agit que comme un organisme de réglementation, sans toutefois coordonner les travaux, et les plans d’assainissement.
Paul Martin souligne l’absence de calendrier, au sein du ministère, pour s’assurer de l’assainissement des sites. Il note aussi que le ministère ne respecte pas la Loi sur la reddition de comptes et l’amélioration continue, en ne publiant pas ses cibles de rendement, et en ne fournissant pas de rapport annuel.
En fait, dans 86 % des cas, les lettres de conformité sont manquantes, ce qui ne permet pas d’évaluer l’état d’avancement des dossiers. Aussi, il n’y a pas de date indiquée quant à la fermeture des sites.
Le Fonds en fiducie pour l’environnement est financé, en partie, grâce à une partie non remboursée des consignes imposées sur différents types de bouteilles. Cette année, le Fonds bénéficiait d’un revenu de 9 millions de dollars.