Des dons drummondvillois difficiles à envoyer en Ukraine
Radio-Canada
L'élan de générosité des Drummondvillois envers les Ukrainiens se poursuit de plus belle. Le premier envoi de matériel outre-mer accuse toutefois un peu de retard, comme d'autres dons effectués ailleurs dans la province.
La première livraison de matériel drummondvillois effectuée vendredi matin dernier à l’Église catholique ukrainienne Saint-Michel Archange de Montréal n’a toujours pas pu s'envoler vers l'Ukraine selon la bénévole Céline Vandervoorde. Cette dernière, qui prête ses locaux à Drummondville pour effectuer la collecte, demeure toutefois convaincue que davantage d’avions pourront être mis à contribution grâce au soutien accru du secteur privé et du gouvernement.
On se remobilise. Nous n’avons pas de doute de trouver des solutions, des partenaires pour acheminer tout ça, assure-t-elle.
« La collecte n’est pas terminée, il ne faut pas que les gens pensent que ça va rester dans un entrepôt, bien au contraire. »
Le député de Drummond Martin Champoux dit être bien au fait de cette situation. Il assure que des démarches sont effectuées de concert avec le gouvernement pour accélérer la cadence des livraisons.
On a proposé un pont aérien pour rapatrier des Ukrainiens vers le Canada. Ce pont aérien peut aller dans les deux sens, évidemment. En route vers l’Ukraine, on peut très bien transporter des biens amassés par la générosité des citoyens, et du même coup, rapatrier ceux qui le désirent, souligne-t-il.
Des bénévoles de l’église catholique ukrainienne Saint-Michel de Montréal ont confirmé que tous les efforts sont déployés pour acheminer tout le matériel à bon port. Malgré ces embûches, les responsables des collectes demandent au public de continuer à faire preuve de générosité.
Avec les informations de Jean-François Dumas