
Des dizaines de parcours d’autobus scolaires annulés
Le Journal de Montréal
Des centaines d’élèves ont été privés de transport scolaire hier, la vague Omicron venant aggraver le manque de chauffeurs d’autobus.
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«C’est vraiment désastreux», lâche Simon Martin, propriétaire de la compagnie de transport Gil-ber, qui dessert des écoles de Lanaudière.
Hier, il a dû annuler plusieurs parcours parce qu’il lui manquait 8 chauffeurs sur les 60 qu’il embauche. Là-dessus, trois se sont déclarés absents à la dernière minute parce qu’eux ou leur conjoint avaient des symptômes de COVID-19, explique M. Martin.
Vraie rentrée
C’était jour de retour en classe hier pour la plupart des jeunes du primaire et du secondaire. Des enseignants ont manifesté devant l’école Cavelier-De LaSalle à Montréal pour dénoncer le manque de protection et le relâchement des mesures sanitaires alors que la situation est toujours critique dans les hôpitaux.
Beaucoup d’incertitude planait dans les derniers jours à savoir si le nombre d’adultes présents dans les écoles serait suffisant.
Or, c’est surtout le transport scolaire qui a fait l’objet de bris de service hier.
«On n'a jamais connu ça [de tels bris de service]», avoue M. Martin, qui s’est toujours débrouillé pour répondre à la demande malgré la pénurie de main-d’œuvre, mais qui se fait maintenant rattraper par la pandémie.