
Des division scolaires contraintes de redéployer du personnel en raison d’Omicron
Radio-Canada
Confrontée à 439 cas positifs de COVID-19 au cours des huit premiers jours suivant le retour des fêtes, la Division des écoles publiques de Saskatoon doit redéployer du personnel en raison du manque d’enseignants.
La Division scolaire a écrit aux familles, mercredi, pour les informer que le nombre de cas constatés en une semaine est le même que ceux qui ont été comptabilisés au cours des quatre premiers mois de l’année scolaire.
La division scolaire explique cette augmentation subite des cas par la présence du variant Omicron et la disponibilité des tests rapides qu’on peut s’administrer soi-même à la maison.
Ce volume de cas a un impact sur le personnel et les activités en classe, indique-t-elle, ce qui l’oblige à réaménager ses ressources.
La division scolaire a dû demander à des employés du secteur éducationnel de remplacer des enseignants en classe. Elle a affecté des employés de soutien à des tâches de conciergerie, et des employés de l'administration ont été affectés à des écoles, indique la Division scolaire dans la lettre aux parents.
Dans une entrevue accordée à CBC jeudi, le directeur des services éducatifs, Shane Skjerven, a affirmé que les enseignants font preuve de créativité, mais que la gestion de la situation n’est pas facile.
Les gens, dit-il, sont fatigués. Ils sont fatigués de la pandémie. C’est stressant et la pression augmente encore. Et malgré tout, plusieurs continuent de venir au travail chaque jour et de faire du mieux qu’ils peuvent.
Dix classes du primaire sont maintenant en enseignement à distance, indique Shane Skjerven.
D’autres divisions scolaires rencontrent des défis semblables. La Division des écoles catholiques du grand Saskatoon déclare qu’en date de lundi, 460 cas de COVID-19 ont été rapportés. Il y a davantage d'absentéisme du personnel, parce qu’ils sont malades, en isolement ou qu’ils prennent soin d’un enfant malade ou en isolement.