Des d’étudiants étrangers qui ont fui l’Ukraine veulent étudier à l’Université d’Ottawa
Radio-Canada
De nombreux étudiants africains sont parvenus à fuir l'Ukraine, aux prises avec une guerre l’opposant à la Russie. Certains souhaitent maintenant poursuivre leurs études à l'Université d'Ottawa, et près d’une quarantaine ont déjà fait une demande d’admission.
C’est le cas de Mamady Diambang, un ancien étudiant sénégalais de Kherson qui, après avoir réussi à se réfugier en Pologne, est actuellement en Allemagne avec d’autres étudiants.
Nous tous voulons aller au Canada. À vrai dire, c’était notre première option , dit-il.
Et pour poursuivre ses études, l’Université d’Ottawa lui semble idéale, notamment en raison de la langue.
L’avantage pour le Canada, c’est la langue. Au Canada, on a une langue en commun, le français , souligne-t-il. En Allemagne, si on reste, on va recommencer à 0. [...] La langue va causer beaucoup, beaucoup de problèmes.
Selon le professeur titulaire à l’Université d’Ottawa, Boulou Ebanda de B’béri, les demandes d’admission à l’établissement scolaire ont plus que doublé en une semaine.
Une quarantaine d'étudiants a envoyé leur dossier à l'Université d'Ottawa , mentionne-t-il.
Déjà 3 étudiants étrangers venus de l’Ukraine ont obtenu des lettres d’admission, et les dossiers de 7 autres sont dans le processus final. Une vingtaine d’autres sont encore en train d’être étudiés, selon le professeur.
On a des problèmes un peu à l'Université d'Ottawa relativement à la traduction des notes universitaires , explique-t-il, notant qu’il est plus difficile de déterminer les équivalences à accorder aux étudiants.