Des dépliants électoraux font réagir à l’Université de Sherbrooke
Radio-Canada
Au jour 31 de la campagne électorale, la question des dépliants électoraux fait encore parler à Sherbrooke.
La co-porte-parole de Québec solidaire (QS) Manon Massé était à l'Université de Sherbrooke mardi midi pour rencontrer des étudiants. Elle y a été apostrophée par le candidat péquiste Yves Bérubé-Lauzière.
Je suis le candidat du Parti québécois dans Sherbrooke et c'est illégal sur le campus de distribuer. [...] Tu n'as pas le droit de distribuer ça!, s’est-il exclamé.
Il revenait du pavillon multifonctionnel de l’Université, où se trouve le bureau de vote sur le campus ainsi que la cafétéria. Des dépliants de Québec solidaire trônaient sur quelques tables de la cafétéria, alors qu’aucune publicité partisane n’est permise sur les lieux d'un bureau de vote. Personne n’a cependant été vu en train de distribuer les dépliants.
Mardi, le directeur du scrutin de la circonscription de Sherbrooke, Jean Rouillard, a confirmé à Radio-Canada que ces publicités sont interdites dans tout le pavillon multifonctionnel, cafétéria incluse.
M. Rouillard assure que des gens vont maintenant s’assurer qu'aucun dépliant ne traîne dans le secteur.
Oui il y a eu des dépliants qui ont été trouvés dans le pavillon, mais il faut comprendre que le pavillon B5, c'est la cafétéria étudiante, donc un étudiant peut bien rentrer avec son dépliant et le lire comme il pourrait lire sur son cellulaire une propagande politique. Ça, je ne peux pas intervenir. Par contre, ce qu'on a mis en place, ce sont des aides PRIMO qui se promènent toutes les heures par rotation dans le pavillon pour ramasser les dépliants qui traînent, souligne-t-il.
L'Université de Sherbrooke a aussi sa propre politique sur le reste de son campus, hors du bureau de vote. Les représentants des partis peuvent rencontrer les électeurs sur le terrain de l'Université s'ils ont été invités, ce qui était le cas mardi pour Manon Massé. Dans le cadre de leur visite, ils peuvent distribuer du matériel promotionnel, mais comme pour les bureaux de vote, ils ne peuvent pas les laisser sur les tables.
Selon Québec solidaire, tout a été fait dans les règles de l'art mardi.