Des déchets biomédicaux toujours non-traités en Alberta, un an après avoir été découverts
Radio-Canada
Huit conteneurs de déchets non stérilisés sont toujours en attente de traitement sécuritaire, un an après avoir fait l'objet d'une ordonnance. Le retard met en lumière l'épineuse question de la gestion des déchets biomédicaux en Alberta.
Plus d’un an après que les inspecteurs environnementaux de l’Alberta ont découvert ces conteneurs dans l’ouest d’Edmonton, l’entreprise responsable travaille toujours à nettoyer les dégâts.
GFM Environmental Services fait l'objet d'une ordonnance d'exécution en vertu de la loi sur la protection et l'amélioration de l'environnement (Environmental Protection and Enhancement Act) pour élimination et stockage inappropriés de déchets biomédicaux et dangereux.
Après une première inspection infructueuse en mars 2022 et une série de prolongations pour se conformer à la loi, l'entreprise a maintenant jusqu'au 1er décembre pour se débarrasser de ses déchets.
Le propriétaire de la société, James Humen, dit qu’il a de la difficulté à se conformer à l’ordre en raison de la mise hors de service d’un incinérateur géré par le gouvernement à Swan Hills, à 220 kilomètres au nord-ouest d’Edmonton.
Sur les 17 conteneurs découverts par les inspecteurs, 8 restent pleins. Le reste des déchets a été éliminé en toute sécurité, explique James Humen.
Selon lui, les déchets stockés dans des conteneurs d'expédition provenaient de salons de tatouage, de cabinets vétérinaires et de cliniques dentaires et médicales.
Ce ne sont pas des choses purulentes , affirme-t-il. Nous n’avons pas affaire à quelque chose qui est sciemment contagieux; rien d’anatomique. Nous n’avons aucune relation avec les hôpitaux, donc c’est vraiment ce matériel de bas niveau et de faible qualité.
L'enquête a commencé par une plainte du public. L'inspection a révélé une série d'infractions. Les déchets n'étaient pas correctement étiquetés ou confinés. Il n'y avait pas de panneaux pour avertir les gens de ce qui était stocké à l'intérieur, et aucun personnel sur place n'était qualifié pour manipuler les déchets.