Des cyclistes s’estiment ciblés par les policiers dans le plus grand parc de Toronto
Radio-Canada
Des cyclistes et un avocat s’insurgent contre ce qu’ils considèrent un traitement injuste de la part du Service de police de Toronto (SPT) en ce qui concerne l’application des règlements dans le plus grand parc de la ville.
Jeffrey Doucet s’exerce régulièrement sur la boucle asphaltée de High Park, ouverte aussi aux voitures et aux piétons (sur un trottoir).
Mardi dernier, il s’est tourné vers Twitter pour raconter comment un agent du SPT lui a remis une amende de 110 $ pour avoir grillé un panneau STOP, ce qui a valu une grande discussion sur le réseau social à propos de son commentaire sur les priorités de sécurité publique à Toronto.
Je faisais juste un tour normal autour d'un certain nombre d'autres cyclistes, dit-il en entrevue à Radio-Canada. Et oui, j'ai grillé quelques STOP, ce qui semble être un phénomène assez courant pour de nombreux cyclistes dans le secteur lorsqu’il n'y a pas de voitures autour.
Il reconnaît les faits, mais il reste persuadé que la police concentre son attention vers les infractions au Code de la route commises par les cyclistes.
« Lorsque j’ai reçu la contravention, j'étais derrière une voiture qui ne s’est pas arrêtée au STOP. Et le policier a décidé d'intercepter un cycliste plutôt qu'une voiture. »
Pour lui, il s’agit d’une politique évidente de deux poids, deux mesures qui est largement pratiquée par la police.
Tracy Osborn dit de son côté que son mari et elle descendaient du côté ouest du parc le matin du 19 juillet, lorsqu'ils ont reçu chacun une contravention de 125 $ pour avoir circulé au-delà de la limite de vitesse de 20 km/h.
J'étais incrédule: c'est ma première contravention pour excès de vitesse à vélo, dit-elle en notant qu'elle conduisait un vélo de ville et qu'il n'y avait pas beaucoup de monde au moment de l’intervention.