Des conservateurs réclament un chef avec un plan environnemental crédible
Radio-Canada
Des membres bien connus du Parti conservateur du Canada (PCC) invitent tous les aspirants à la chefferie à présenter un plan climatique clair le plus tôt possible affirmant que c’est indispensable au succès électoral de leur parti.
Ken Boessenkool, ancien conseiller de Stephen Harper, dit être parvenu à une conclusion claire au cours des dernières années : Sans politique climatique crédible, le parti ne gagnera pas une élection.
À l’aube de la course à la chefferie, le tout nouveau regroupement Conservateurs pour une croissance propre (Conservatives for Clean Growth), dont il est directeur, invite les candidats potentiels à montrer leur jeu.
Lisa Raitt, ministre sous Stephen Harper, et Jim Dinning, ministre dans le cabinet progressiste-conservateur de Jim Prentice en Alberta, sont les co-présidents du regroupement.
Les autres membres du conseil administratif devraient être annoncés sous peu.
Ken Boessenkool admet volontiers que le climat est un enjeu qui divise au sein des conservateurs.
Le plan de tarification du carbone d’Erin O’Toole était loin de faire l’unanimité. L’an dernier, les délégués du Parti conservateur du CanadaPCC ont rejeté à 54 % une motion visant à reconnaître l’existence des changements climatiques et à s’y attaquer.
Rick Peterson, un homme d’affaires basé à Edmonton qui s’est présenté deux fois à la course à la chefferie du parti, voit certainement l’initiative d’un bon œil.
« Il faut regarder les résultats. Il y a eu trois élections de suite qu’on n’a pas gagnées, trois élections de suite où on a eu une position sur le climat qui a été un handicap. »