
Des communautés canadiennes s’adaptent aux changements climatiques
Radio-Canada
De nombreuses communautés canadiennes ont pris les choses en main pour être plus résilientes face à la menace croissante des événements climatiques extrêmes.
Il y a énormément de leadership qui provient du milieu municipal au Canada, a déclaré en entrevue Sophie Guilbault, directrice des partenariats à l’Institut de prévention des sinistres catastrophiques (IPSC), un centre de recherche affilié à l’Université Western, en Ontario.
L’Institut de prévention des sinistres catastrophiquesIPSC a publié une série de rapports (Nouvelle fenêtre) dans les dernières années soulignant les efforts d’adaptation déployés par des villes de partout au pays devant l’accroissement du nombre et de l’intensité des événements climatiques extrêmes.
Ces catastrophes, incluant des vagues de chaleur, des feux de forêt, des sécheresses, des pluies diluviennes et des inondations, sont appelées à se multiplier, ici comme ailleurs, d’après les derniers travaux du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), rendus publics lundi.
Si les intervenants s’accordent pour dire que le Canada, comme le reste du monde, n’en fait pas assez pour s’adapter au climat d’aujourd’hui et de demain, reste que de nombreuses initiatives efficaces ont déjà vu le jour.
Les changements climatiques contribuent déjà à augmenter l’intensité des feux de forêt de même que les superficies touchées, souligne le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climatGIEC, une tendance appelée à se poursuivre.
Le coût de la protection contre les feux de forêt a oscillé entre 800 millions et 1,4 milliard de dollars dans les 10 dernières années au pays, selon le gouvernement fédéral (Nouvelle fenêtre). Ces coûts ont augmenté d’environ 150 millions par décennie depuis 1970.
Malgré ces efforts de protection, les feux de forêt peuvent causer des dommages importants, comme à Fort McMurray en 2016, où l’on a enregistré quelque 3 milliards de dommages assurés.
Des communautés s’adaptent cependant, comme le district de Logan Lake, en Colombie-Britannique, décrit comme un pionnier de la protection contre les feux de forêt.