Des coûts importants pour l'industrie du transport nolisé par autocar
TVA Nouvelles
Les restrictions imposées par le gouvernement dû à la pandémie commencent à être très coûteuses pour le secteur du transport nolisé par autocar qui ne bénéficie d’aucune aide.
Cette industrie ne bénéficie d'aucun programme d'aide spécifique, même si les flottes sont pratiquement à l'arrêt dans les stationnements depuis bientôt deux ans.
Lors de la brève et partielle reprise des activités à l'automne dernier, les acteurs du secteur se sont rendu compte que remettre sur la route des véhicules immobilisés depuis longtemps était quelque chose de coûteux en temps et en argent.
Ainsi chaque autocar a dû transiter deux semaines par les ateliers mécaniques pour être réexaminé de fond en comble avant d'obtenir le feu vert pour retourner sur la route.
Dans certains cas des pièces ont dû être remplacées.
«C'est certain que les véhicules sont affectés. Il faut refaire des inspections. Il faut remettre de l'argent pour les remettre en condition pour aller sur la route. C'est ce qu'il faut. On n'a pas le choix. Il faut que les véhicules soient sécuritaires quand ils sortent d'ici», a expliqué Jean Pellerin d'Autobus Hélie de Bécancour. «Évidemment ces investissements-là, après deux ans sans pratiquement aucune entrée d'argent, c'est un peu plus difficile pour les transporteurs», a plaidé Martin Bureau, président de la Fédération des transporteurs par autobus.
Chaque autocar de luxe vaut entre 600 000 $ et 800 000 $. Autobus Bell Horizon de Trois-Rivières en opère environ 80. L'industrie demeure tout de même optimiste quant à une reprise prochaine des déplacements par autocar. Elle ne prévoit toutefois pas retrouver, avant 2025, le rythme d'avant-pandémie.