Des clowns thérapeutiques pour communiquer avec de jeunes autistes
Radio-Canada
Bien connus pour visiter les résidences pour aînés et les hôpitaux, les clowns thérapeutiques font aussi des petits miracles avec des élèves en classe d'adaptation de l'école Saint-Michel, à Québec.
Thierry, 12 ans, a un trouble du spectre de l'autisme. Sa maman, Marjorie Magnan, constate tout le positif de ces rencontres. Il a un bien-être et un fun à venir à l’école. se réjouit-elle.
Thierry fréquente l’école primaire Saint-Michel depuis un an. L'établissement d'enseignement situé dans le secteur Sillery a pour mandat d'accueillir des élèves ayant un spectre de l’autisme accompagné d’une déficience intellectuelle.
Depuis le mois d’octobre, des clowns thérapeutiques viennent y donner des ateliers toutes les deux semaines.
La maman du jeune autiste non-verbal - un trouble qui l'empêche de communiquer - a tout de suite voulu collaborer au projet. J’ai fait comme : "wow, une porte d’entrée supplémentaire avec nos enfants".
Car communiquer demeure un défi avec cette clientèle qui est non verbale en grand nombre. J’ai pu assister à des ateliers et j’ai pu constater l'intérêt de certains enfants à vouloir interagir avec les docteurs Clowns, ajoute-t-elle.
Lui qui est derrière ce projet, c’est Simon Lebrun. L’enseignant en adaptation scolaire à l’école St-Michel souhaitait depuis longtemps accueillir les clowns thérapeutiques dans son établissement.
Je cherchais une activité qui pouvait atteindre les 57 élèves de l’école et comme c’est des enfants qui ont de la difficulté à sortir à l’extérieur du milieu, je voulais faire venir des intervenants qui peuvent personnaliser leur intervention auprès des enfants, indique l'enseignant.
La présence des clowns permet aussi de faciliter les transitions d’une activité à une autre, qui en temps normal peuvent contrarier certains élèves qui vivent avec le spectre de l’autisme.