Des citoyens rejettent le REM de l’Est, peu importe la mouture proposée
Métro
Alors que la mairesse Valérie Plante affirme que la balle est dans le camp de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) pour assurer le succès du REM de l’Est, des citoyens de l’est de Montréal demandent au premier ministre François Legault de mettre fin au projet et de retirer le dossier des mains de CDPQ Infra.
Le Collectif en environnement Mercier-Est (CEM-E) tenait mercredi sa troisième rencontre sur le REM de l’Est.
Réunis dans le sous-sol de l’église Saint-François-d’Assise, plus d’une centaine de citoyens ont pu s’informer des développements récents dans ce dossier et exprimer leur opposition au projet de train léger de CDPQ Infra.
Car c’est bien de cela dont il s’agit: peu importe l’option proposée et les bonifications apportées, le Collectif ainsi que plusieurs citoyens présents s’opposent carrément à la réalisation d’un REM dans l’Est et demandent à la mairesse de Montréal de refuser le projet.
«Cessez de quémander une place à la table de négociation de CDPQ Infra. Rejetez le projet du REM de l’Est qui sera nocif pour la Ville de Montréal et le transport collectif» a déclaré le Collectif par voie de communiqué.
Afin de soutenir sa position, le CEM-E a présenté le témoignage d’une citoyenne de Pierrefonds qui a raconté les nombreux désagréments vécus en lien avec le REM 1.0 dans l’ouest de l’île.
Le président du CEM-E, Raymond Moquin, trouve également odieux «l’attitude du premier ministre Legault de laisser reposer sur les épaules de Mme Plante l’avenir du transport collectif dans l’est de Montréal, alors que c’est lui qui a donné les clés et les pouvoirs à CDPQ Infra».