Des citoyens manifestent pour le climat à Rouyn-Noranda
Radio-Canada
Les danseuses Carol-Ann Lafortune-Hatfield et Magali Ouimet ont participé comme des centaines d’autres personnes à la marche du Jour de la Terre qui s’est tenue à Rouyn-Noranda, samedi en début d’après-midi.
À l’exception qu’elles ont livré une prestation, à l’intersection de la rue Gamble et de l’avenue Principale, afin de dénoncer l’exploitation des énergies fossiles.
J’ai froid, s’exclame Magali après le numéro, trempée par la pluie. C’était vraiment très fort, enchaîne Carol-Ann. Je pense que la journée grise va avoir un impact sur l’esthétique du numéro [...] Ce fut vraiment de l’art de rue, c’est ça notre essence. On est vraiment contentes d’avoir représenté la planète aujourd’hui.
Le père de Magali, Martin Ouimet, peinait quant à lui à cacher sa fierté. Ça reflète bien ce que nous vivons aujourd’hui, insiste-t-il. Elles sont arrivées habillées en blanc. On voit avec leur chandail les répercussions de la pollution. Il faut faire quelque chose.
Martin Ouimet n’est pas le seul à marcher pour ses enfants. Plusieurs parents étaient visibles parmi la foule, dont quelques-uns étaient accompagnés de leurs enfants.
C’est le cas de Jean-François Boulanger, qui demande des engagements plus forts de la part des gouvernements dans le domaine climatique.
Il faut des incitatifs, oui, pour faire des changements, mais aussi des pénalités pour les entreprises qui ne vont pas dans le bon sens, explique-t-il.
À la retraite, Michel Lessard demande lui aussi aux gouvernements d’être plus poignant. Je trouve anormal de vivre dans une société aussi désaxée par rapport au bien-être humain, mentionne-t-il en faisant allusion à l’avenir de ses enfants.
Le député du Bloc québécois, Sébastien Lemire, soutient pour sa part que les enjeux climatiques contribuent à orienter la façon dont il vote à Ottawa. Il ajoute adhérer aux revendications des militants réunis à la Place de la citoyenneté devant l’Hôtel de Ville de Rouyn-Noranda.