Des citoyens de Surrey choqués par l’interdiction de l’affichage jugé politique
Radio-Canada
Un nouveau règlement municipal interdisant les affiches jugées politiques sur les propriétés privées sème l’émoi à Surrey, dans le Grand Vancouver.
Le conseil municipal a voté lundi pour interdire l’affichage de messages politiques sur les terrains privés en dehors d’une élection, d’un plébiscite ou d’un référendum.
La définition du terme politique a été amendée pour s’étendre au-delà d’une affiche qui soutient un candidat ou un parti politique. L’interdiction touche l’expression d’un soutien ou d’un mécontentement envers un politicien, ou encore « le soutien ou l’opposition sur un enjeu municipal, provincial ou fédéral. »
Si ce n’est pas une atteinte à la démocratie à Surrey, je ne sais pas ce que c’est, lance la conseillère Brenda Locke, qui s’est opposée aux amendements votés lundi.
Selon elle, les agents municipaux ont déjà commencé à retirer des affiches.
La création d'une police municipale pour remplacer la Gendarmerie royale du Canada (GRC), une promesse du maire Doug McCallum, est l’un des enjeux les plus contentieux de Surrey, une ville de près de 600 000 habitants. Le maire et quatre autres conseillers ont voté en faveur du nouveau règlement.
Brenda Locke croit qu’il pourrait y avoir un lien, puisque des affiches titrant Gardons la GRC à Surrey (Keep RCMP in Surrey, en anglais), sont visées par les nouveaux amendements.