Des centaines d’hôtes Airbnb canadiens proposent d’héberger des réfugiés ukrainiens
Radio-Canada
Pour aider les Ukrainiens aux prises avec la guerre, des Canadiens ouvrent leurs portes aux réfugiés grâce à la plateforme de réservations de logements et de chambres Airbnb. Ils espèrent ainsi pouvoir aider des personnes et des familles dans le besoin. Pour l’instant, l’initiative a surtout pris son envol dans des pays européens comme la Pologne et la Hongrie.
Aditya Ahuja, un résident de Toronto, a décidé d’héberger des réfugiés. Une façon pour lui de faire une différence.
Il a ouvert sa deuxième chambre fin février aux réfugiés ukrainiens à la recherche d'un logement gratuit ou à prix réduit.
Les Canadiens ont toujours accueilli des réfugiés, des immigrants. Je suis l'un d'entre eux, explique Aditya Ahuja, Indien d’origine, qui a immigré à Toronto il y a près de six ans.
« Je veux juste jouer mon rôle et soutenir les Ukrainiens autant que possible. »
Plus de 700 Canadiens, dont Aditya Ahuja, font partie d'un réseau mondial de plus de 23 000 hôtes Airbnb qui se sont inscrits pour abriter certains des trois millions de réfugiés ukrainiens fuyant la guerre depuis l'invasion russe le 24 février.
Environ 8500 ressortissants ukrainiens sont arrivés au Canada depuis le 1er janvier, ce qui comprend les demandes soumises avant le début de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, selon le gouvernement fédéral. Ce nombre devrait augmenter alors qu'Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada se prépare à lancer ce qu'il appelle de nouvelles voies d'immigration, dont l'une devrait ouvrir cette semaine, selon le ministère.
Aditya Ahuja n'a pas encore été approché par l'entreprise pour héberger des réfugiés, mais des Ukrainiens l'ont déjà contacté directement. Il attend d’ailleurs un deuxième invité jeudi. Il espère que davantage de personnes choisiront d'accueillir de nouveaux arrivants.
Les gens sont très hésitants à ce sujet et tout le monde n'aime pas partager sa maison. Mais j’espère que certaines personnes seront ouvertes à l’idée, comme moi, explique-t-il.