
Des candidats potentiels pour remplacer O'Toole
TVA Nouvelles
Une course à la chefferie devra se tenir rapidement pour remplacer Erin O’Toole. Elle pourrait s’avérer cruciale, car, après trois mandats, les libéraux commencent à souffrir de l’usure du pouvoir. Le prochain chef conservateur doit donc être premier ministrable. Voici un tour d’horizon des candidats qui pourraient se lancer.
L’ex-premier ministre du Québec a dirigé le Parti progressiste-conservateur avant de faire le saut au provincial. Il a flirté avec la chefferie du PCC en 2020, mais a retiré ses billes en déclarant que le parti avait beaucoup changé depuis son départ en 1998. Il réunit maintenant les progressistes conservateurs et l’Alliance canadienne qui prônait la privatisation, la réduction du rôle de l’État, et un fédéralisme plus décentralisé.
Cette avocate de Toronto a créé la surprise lors de la dernière course en arrivant troisième juste derrière Peter MacKay et Erin O’Toole. Elle a ensuite été élue députée pour la première fois en 2021 dans la région de Niagara. Unilingue anglophone, elle est notamment soutenue par un influent leader évangéliste et une organisation antiavortement.
Le maire de Brampton, près de Toronto, est l’ex-chef du Parti progressiste-conservateur de l’Ontario, il s’est retiré à la suite d’allégations d’inconduite sexuelle. Défenseur des PME et des commerçants, il milite depuis des mois pour la levée des restrictions sanitaires et réclame des congés maladie payés pour tous. Francophile, il est favorable à la taxe carbone.
Favori de la presse durant la course à la chefferie de 2017 qui avait couronné Andrew Scheer, l’ex-ministre et député de Wellington—Halton Hills dans l’ouest rural de l’Ontario ne s’est pas fait d’amis dans son parti en militant dès le début pour la taxe carbone de Justin Trudeau. Porte-parole de son parti en matière d’Affaires étrangères, il est très critique de la Chine et de son influence au pays. Son père a immigré de Hong Kong en 1952.
Le Québécois leader en chambre de son parti a flirté avec l’idée de se porter candidat à la chefferie en 2020. Mercredi, il a fermé la porte à se présenter cette fois, mais il a de nombreux fans.
L’ex-ministre Lisa Raitt s’est retirée de la politique en 2019 et risque fort d’être courtisée, car elle reste influente au sein du parti. Elle se consacre toutefois à son époux qui souffre d’Alzheimer.
Ce Franco-Albertain de 42 ans natif de Calgary est un des plus virulents critiques du gouvernement Trudeau. Ex-ministre au sein du cabinet de Stephen Harper, le député de Carleton dans la région d’Ottawa a de l’ambition et de la verve à revendre. Il a mené la charge contre les libéraux en 2020 dans l’affaire We Charity. Il porte maintenant en chambre le débat sur l’inflation à titre de critique en finances.
Conservateur centriste, Peter MacKay est proche de l’héritage de Stephen Harper. Ex-ministre, cet avocat originaire de Nouvelle-Écosse a mené la dernière course à la chefferie jusqu’à la toute fin avant d’être coiffé sur le fil d’arrivée par Erin O’Toole. Il promettait d’être « le premier ministre de l’Emploi » qui allait « ramener les Canadiens au travail » pour relancer l’économie après la pandémie. Son français est approximatif.