Des candidats écartés veulent une injonction pour retarder l’élection à la FSIN
Radio-Canada
La menace d’un report plane sur l'élection du chef et vice-chefs de la Fédération des nations autochtones souveraines (FSIN) prévue jeudi, car des candidats écartés de la course en appellent désormais aux tribunaux pour repousser le vote.
Ils cherchent non seulement à en savoir davantage sur les raisons du rejet de leur candidature, mais réclament une injonction du juge pour retarder le vote.
Un fonctionnaire de la Cour fédérale du Canada confirme que la demande des contestataires avait été reçue, mais qu’un juge ne s'était pas encore prononcé là-dessus lundi après-midi.
Parmi les candidats écartés au poste de chef, Wallace Fox affirme pourtant avoir suivi « la bonne procédure ». Il se serait acquitté des démarches en bonne et due forme, mais n'a jamais reçu de réponses. Aucune explication ne lui a été fournie quant à l'absence de son nom sur la liste des candidatures finales. Il n'est pas non plus parvenu à faire appel.
Le sénat de la FSINFédération des nations autochtones souveraines de la Saskatchewan demande également un report du vote jusqu'à ce que la situation soit clarifiée.
Les faits et les preuves qui ont été utilisés pour disqualifier les candidats qui voulaient concourir pour les élections de la FSINFédération des nations autochtones souveraines de la Saskatchewan doivent être identifiés et documentés, mentionne une déclaration rédigée par plusieurs sénateurs.
L'ancien chef de la FSIN FSIN et membre du sénat, Sol Sanderson, indique que des démarches ont été entreprises à l’interne pour régler le problème, mais sans résultat.