Des cégépiens applaudissent l’ajout d'un trajet d'autobus à Baie-Comeau
Radio-Canada
Les étudiants du cégep de Baie-Comeau célèbrent une première victoire avec l'ajout d’un circuit express d'autobus de soir, annoncé par la Ville mercredi dernier. Ils estiment toutefois que des arrêts pourraient être ajoutés pour mieux répondre aux besoins de la communauté collégiale.
En vigueur dès la session d’automne 2023, ce nouveau trajet devrait répondre à certains problèmes en lien avec la fréquence de passage et les horaires de soir identifiés par les étudiants.
Ajouter un circuit express le soir, ça facilite le retour à la maison ou à l’appartement après les cours, soutient l’étudiante et ancienne présidente de l'Association générale des étudiantes et étudiants du Cégep de Baie-Comeau (AGEECBC), Justine Lord, en entrevue à l’émission Bonjour la Côte.
C’est tellement important. Ça ouvre la possibilité d’habiter ailleurs que dans les environs proches du Cégep de Baie-Comeau, affirme l’étudiant et actuel président de l’AGEECBC, Xavier Joncas-Roy. Selon lui, les étudiants venant de l’extérieur de la Ville peuvent maintenant se trouver des logements qui conviennent mieux à leurs besoins.
Les étudiants étrangers profiteront également de ces nouveaux trajets de bus. Quand les étudiants internationaux arrivent ici, ils n’ont pas d’auto. C’est sûr que l’autobus, c’est le premier moyen [de transport] vers lequel ils se tournent, souligne Justine Lord.
C’est une première étape vers la bonne direction. C’est le fun de voir que notre travail a porté fruit, lance Justine Lord.
À l’automne dernier, des étudiants du cégep avaient lancé une pétition demandant l’amélioration du transport collectif. Plus de 150 signatures avaient été récoltées, notamment de la part d’étudiants, d’enseignants et de personnes en dehors de la communauté collégiale.
La pétition avait ensuite été présentée aux élus lors d’une séance du conseil municipal en octobre 2022. Au même moment, un comité spécial se penchait sur une potentielle bonification du transport collectif.
« Les acteurs qui ont le pouvoir de créer ces changements-là étaient déjà au courant que le système d’autobus ne correspondait pas aux besoins de la population. On est venu donner du poids à ces demandes-là. »