
Des bracelets à géolocalisation déjà utilisés ailleurs
TVA Nouvelles
Débusquer les fausses nouvelles, vérifier les déclarations des politiciens, trouver les vrais chiffres : notre Bureau d’enquête, basé à Montréal et à Québec, est spécialisé dans l’art de rétablir les faits. Chaque samedi, nos journalistes et recherchistes vous présentent leurs trouvailles pour vous permettre d’y voir plus clair dans l’actualité de la semaine.
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Le projet de loi 24 en lien avec l’implantation des bracelets antirapprochement (BAR) visant à protéger les femmes victimes de violence conjugale a été adopté à l’unanimité le 17 mars à l’Assemblée nationale.
La ministre de la Sécurité publique, Geneviève Guilbault, a déclaré le 18 mars sur Twitter que le Québec « devient un précurseur dans la lutte contre la violence conjugale en ajoutant le bracelet antirapprochement aux nombreux outils pour protéger les victimes. »
Même s’il est vrai que le Québec est la première province canadienne à implanter les BAR, elle n’est pas la première à le faire dans le monde. Certains pays et États l’ont fait bien avant.
L’Espagne a commencé en 2009 à utiliser un tel système pour protéger les femmes d’ex-conjoints violents. On trouve aussi ce dispositif dans près de la moitié des États américains, dont le Connecticut, qui l’ont implanté en 2004.
La France a de son côté introduit l’outil technologique en septembre 2020 et le Portugal utilise le bracelet depuis 2007. Deux autres pays, le Royaume-Uni et l’Australie, ont mis en place des projets pilotes avec le bracelet antirapprochement au cours des dernières années.