Des bombes à fragmentation utilisées par les Russes
TVA Nouvelles
Exécutions sommaires, violences sexuelles, attaques aériennes indiscriminées, utilisations de bombes à fragmentations : un Québécois œuvrant pour l’organisation Human Rights Watch (HRH) est à documenter les crimes de guerre commis par les Russes au cours des dernières semaines en Ukraine.
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Grâce aux entretiens qu’il a menés auprès des civils, Jonathan Pedneault a notamment constaté que l’armée de Poutine avait utilisé des bombes à fragmentation dans ses attaques en sol ukrainien.
«Ce sont des bombes qui sont indiscriminées, et donc interdites en regard du droit humanitaire international. Une fois projetées elles vont s’ouvrir en plein air et laisser tomber des dizaines, voire des centaines de petites bombes qui peuvent exploser sur impact, mais aussi à retardement. Ça pose un grand danger pour les populations civiles par la suite», explique-t-il en entrevue au Québec Matin sur LCN.
Vendredi dernier, l’attaque contre la gare de Kramatorsk a été menée avec un missile Tochka, une bombe à fragmentation, rapportait un responsable de la police. Cette frappe avait fait 50 morts, dont au moins cinq enfants.
Dès les premiers jours de l’invasion russe, M. Pedneault a documenté les témoignages de réfugiés ukrainiens.
«On se heurte à la souffrance humaine [...] c’est très difficile de s’entretenir avec eux, mais c’est un travail que l’on doit de manière la plus approfondie que possible», explique-t-il.