
Des archéologues au Poste-de-Traite-de-Chicoutimi
TVA Nouvelles
Des archéologues et étudiants du Laboratoire d’histoire et d’archéologie de l'Université du Québec à Chicoutimi effectuent jusqu'à dimanche des fouilles archéologiques sur le site du Poste-de-Traite-de-Chicoutimi. Le but est d'en apprendre davantage sur l'histoire régionale.
Les chercheurs procèdent à des fouilles exploratoires depuis près d’un mois sur le site patrimonial du Poste de Traite de Chicoutimi. Le site fêtera bientôt son 350e anniversaire d’occupation.
«Nous sommes sur une terrasse qui est juste au-dessus de l’emplacement de la maison du commis qui datait de 1750 à 1780», explique la chargée de terrain, Gisèle Piedalue.
«On a vraiment creusé à la pelle. On a découvert des vestiges de probablement une planche de bois. Ça aurait pu être potentiellement une cabane ou une fondation, donc on a commencé à agrandir», ajoute Pier-Olivier Thibault, stagiaire dans l’équipe des fouilles et finissant au baccalauréat en histoire à l’Université de Sherbrooke.
Il s’agit du berceau de l’arrondissement de Chicoutimi. Dans leurs fouilles, les archéologues tentent de trouver l’emplacement du four à pain de la maison du commis.
«On a retrouvé le magasin, l’emplacement des chapelles, une poudrière au régime anglais, le presbytère. On a plusieurs bâtiments à notre actif depuis 2013», relate Mme Piedalue.
Les archéologues n’avaient pas défriché ses terres depuis cinq ans. Leurs recherches feront l’objet de documentations précises qui permettront d’en apprendre davantage sur l’occupation de ce secteur, contribuant à bonifier l’histoire de l’ensemble du site.
«On a fait quelques trouvailles qui datent du régime anglais. Je suis en train de déblayer une structure en pierre. On n’est pas certain c’est quoi exactement mais on est en train d’élargir pour voir l’ampleur de ce qu’on est en train de trouver», mentionne Nicolas.
«Les trouvailles pour nous, c’est l’information qu’on peut retirer du sol. Quand on fouille, on enlève une couche à la fois. Même la couche récente on la documente. Ce qu’on veut, c’est documenter toute la séquence d’occupation d’un secteur et éventuellement de tous les morceaux du site. On met tous les morceaux du casse-tête ensemble et ça nous aide à comprendre comment le site a évolué»,