Des applis qui luttent contre le gaspillage
Le Journal de Montréal
On peut à la fois lutter contre le gaspillage alimentaire et économiser sur sa facture d’épicerie... grâce à son téléphone.
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Jeter de la nourriture vous fait mal au cœur ? Vous n’êtes pas seul. Pourtant, chaque année, 60 % des aliments produits au pays, autour de 35,5 millions de tonnes, se retrouvent à la poubelle. Les pertes annuelles sont estimées à 31 milliards de dollars : 47 % de ce gaspillage vient des consommateurs et 53 % de l’industrie (agriculture, transport, transformation, entreposage, restauration, hôtellerie).
Heureusement, les consommateurs peuvent faire une différence avec des applications comme Sauvegarde.app, Flashfood, FoodHero, Marchés SecondLife, Too Good To Go et Olio. Et ils économisent !
Approches différentes
Les concepts varient d’une application à l’autre. Plusieurs sont québécoises.
La Sauvegarde offre aux consommateurs de Montréal et de Québec des aliments au rabais qui doivent être consommés rapidement : produits périmés ou sur le point de l’être, aliments moches ou moins populaires, surplus alimentaires... Les marchands préparent des paniers-surprises et les consommateurs les récupèrent avant la fermeture. Les produits sont classés rouge (la viande), jaune ou vert (selon la proximité de la date de péremption). Ils sont offerts par des épiceries, boulangeries, restaurants et cafés.
L’approche est similaire avec Flashfood, qui permet d’acheter des aliments qui approchent de leur date de péremption, surtout de la viande ou des fruits et légumes. Au Québec, on utilise Flashfood chez Provigo et Maxi. On sélectionne et paie nos achats directement avec l’application, pour les récupérer dans un casier FlashFood à l’épicerie. Les économies sont de 50 % en moyenne.
Alors qu’il manque encore 16 000 travailleurs sur le plancher dans nos magasins et que cela pèse lourd sur les épaules de 47% des employés, selon un nouveau sondage de Léger obtenu par Le Journal, les détaillants craignent le pire si on vient les priver en plus de leurs travailleurs étrangers temporaires (TET).
Le port de Montréal enclenche son premier jour de lock-out lundi dans le conflit de travail qui oppose l’Association des employeurs maritimes (AEM) et le Syndicat des débardeurs du port de Montréal. Un arrêt de travail qui aura des conséquences économiques «immédiates» et majeures si le conflit se prolonge.