
Des ambulanciers réclament un ordre professionnel et du financement de Québec
Radio-Canada
Maintenant que des techniciens ambulanciers paramédicaux pourront être appelés en renfort dans les hôpitaux, des entreprises ambulancières estiment que de l'argent est nécessaire pour leur permettre de contribuer davantage au réseau de la santé et d'alléger la pénurie d'infirmières.
Québec a annoncé des mesures pour ramener 4300 infirmières dans le réseau public et embaucher des agentes administratives. Il s'est dit prêt à y consacrer 1 milliard de dollars. Mais le gouvernement n'a pas atteint son objectif à ce jour.
Du même souffle, en vertu d'un arrêté ministériel, des techniciens ambulanciers pourront être appelés en renfort dans des urgences, des hôpitaux, des CHSLD et des CLSC.
Tant les entreprises ambulancières que les syndicats d'ambulanciers s'en réjouissent, puisque leur expertise est ainsi reconnue.
Il s'agit pour le moment d'un prêt de services; les entreprises ambulancières n'y sont pas contraintes, a expliqué en entrevue mercredi Francis Brisebois, porte-parole de la Coalition des entreprises de services paramédicaux du Québec.
Cette coalition représente Dessercom et d'autres entreprises dans plusieurs régions du Québec, hors de Montréal et Laval, qui emploient 1000 techniciens ambulanciers paramédicaux.
Ce qu'on peut dire, c'est qu'il y a beaucoup d'investissements qui sont faits auprès des infirmières, alors qu'il y a des paramédics qui sont en mesure d'aider le réseau, a fait valoir M. Brisebois.