Des alpinistes autochtones veulent escalader le point culminant d’Amérique du Nord
Radio-Canada
Un groupe d’alpinistes de l’Alberta, qui sont pour la plupart d’origine autochtone, va tenter d’escalader le mont Denali, le plus haut d’Amérique du Nord, en essayant aussi de battre des records.
La montagne culmine à 6190 mètres d’altitude en Alaska.
L’Équipe Denali 2023 sera menée par Leo Namen, un Edmontonien de 52 ans qui a survécu à une crise cardiaque et qui veut conquérir les plus hauts sommets des sept continents.
Je me suis toujours dit, le Denali doit exister pour les Autochtones , explique Leo Namen qui n’est lui-même pas d’origine autochtone.
Cependant, son équipe de huit personnes est composée de membres de la Nation métisse de l’Alberta, de la Nation sioux des Nakotas d’Alexis, la Nation crie de Bigstone, la Nation des Cris de Woodland, la Nation crie de Mikisew et la Confédération des Pieds-Noirs.
Si le groupe réussit son pari d’arriver au sommet du mont Denali au mois de mai, il serait la première équipe d’hommes et de femmes d’origine autochtone à réussir un tel exploit. Leo Namen serait aussi le premier survivant d’une crise cardiaque à escalader le mont Denali.
Or, escalader le mont Denali n’est pas une simple affaire.
La première conquête du côté sud du sommet date de 1913 et le premier décès sur la montagne remonte à 1932. Sans oublier qu’environ la moitié des alpinistes n’arrivent pas à atteindre le sommet du mont Denali.
D’après Leo Namen, qui a tenté l’Everest pour la première fois cette année, le mont Denali a ses propres défis : Il y avait beaucoup d’aide sur l’Everest, ce qui n’est pas le cas pour le Denali.