Des agriculteurs de l’Abitibi-Témiscamingue partagent leurs préoccupations à l’UPA
Radio-Canada
La deuxième vice-présidente générale de l’Union des producteurs agricoles (UPA), Stéphanie Levasseur, a pris le pouls des enjeux touchant le milieu agricole de l’Abitibi-Témiscamingue, mardi. Elle a discuté avec plusieurs agriculteurs de la région.
L’accessibilité des services offerts aux agriculteurs de la région préoccupe grandement Stéphanie Levasseur.
La région est très vaste, les distances sont grandes et ils [les producteurs] sont peu nombreux. C’est important de bien évaluer comment on peut les aider et maintenir une qualité de services, explique-t-elle.
Le contexte actuel avec la hausse de nombreux équipements due à l’inflation est beaucoup ressorti dans les discussions selon Mme Levasseur.
Bien qu’elle reconnaisse qu’il existe plusieurs programmes d’aide gouvernementaux pour les producteurs agricoles, Stéphanie Levasseur croit qu’ils doivent être plus facilement et rapidement accessibles.
Il va falloir adopter une stratégie et voir avec les gouvernements afin de s’assurer que les programmes d’aide sont en place, mais aussi réactifs, signale la deuxième vice-présidente générale de l’UPA.
Stéphanie Levasseur a été interpellée par les défis que pose le climat régional. Elle stipule que les producteurs agricoles doivent faire face à des gels plus importants que dans le sud du Québec, ce qui cause du retard dans le début de certaines récoltes agricoles.
Certains producteurs ont subi des gels importants à la fin mai l’an dernier. Ça a eu des impacts importants. Un gel au sud à -2 degrés, c’est quelque chose, mais un gel pendant quatre jours à -10 degrés, ça apporte d’autres conséquences, expose-t-elle.
La deuxième vice-présidente générale de l’UPA assure que des représentations sont actuellement en cours et continueront d’être effectuées auprès des différents paliers gouvernementaux afin qu’ils prennent en compte les réalités régionales.