Des agents de la paix sous pression à Sept-Îles
Radio-Canada
À la prison de Sept-Îles, le Syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec a recensé plus de 15 000 heures supplémentaires cette année.
Au Québec, 398 postes d’agents sont vacants sur un total de 3042, soit 13 %, selon le ministère de la Sécurité publique.
Le président du syndicat, Mathieu Lavoie, affirme que les employés sont sous pression.
On a au-dessus de 300 agents en absence maladie, en absence accident de travail, c’est phénoménal.
On voit une augmentation d’agressions sur les agents de la part des personnes incarcérées. C’est une réalité que l’on connaît de plus en plus dans les derniers mois, et ça fait en sorte qu’on manque plus d’agents, parce que les agents quittent, ajoute-t-il.
Les agents correctionnels du Québec négocient les termes d'une nouvelle convention collective. Mathieu Lavoie affirme que le recrutement et la rétention du personnel sont plus difficiles à Baie-Comeau et à Sept-Îles, en raison de la présence du pénitencier fédéral de Port-Cartier qui offre de meilleures conditions de travail.
Le fédéral est un compétiteur majeur, il va falloir que Sonia LeBel, au Conseil du Trésor, ou madame Guilbault, la ministre de la Sécurité publique, se sortent la tête du sable et arrêtent de jouer à l’autruche et fassent en sorte que nos corps d’emploi puissent attirer les gens et les retenir aussi, estime-t-il.