Des œuvres éphémères sur le sable et la neige pour « travailler ses neurones »
Radio-Canada
À la retraite depuis quelques années, Gérald Proulx a trouvé une façon créative de demeurer physiquement et mentalement actif. Été comme hiver, ce septuagénaire de Rimouski trace d’immenses dessins éphémères dans le sable et dans la neige.
C'est une activité que j'ai apprise il y a environ quatre ans en naviguant sur le net, raconte M. Proulx. J'ai vu quelqu'un qui faisait des dessins comme ça en raquettes et d'autres avec des râteaux sur la plage. C'est ce qui m'a donné le goût de commencer.
Ce que j'aime, c'est que ça me fait sortir dehors et ça travaille les neurones.
Pour dessiner ses croquis, M. Proulx se sert souvent de patrons de broderie ou d’images libres de droits qu’il déniche sur internet. Il faut au préalable prendre des mesures avec une règle en centimètres et après transférer ça en pieds, en pas, ou en mètres, explique-t-il.
Gérald Proulx aimerait un jour offrir des ateliers dans des écoles pour permettre aux jeunes de travailler certaines notions de mathématiques de façon amusante. Il invite également les gens de tout âge à se joindre à lui dans cette activité. Des gens qui se cherchent un passe-temps après la retraite, et bien c'en est un!
L’hiver, le Rimouskois travaille la neige en raquette dans des champs, mais avant l’arrivée de son canevas blanc, il s’installe généralement sur la plage de Pointe-au-Père. Sur la plage, il faut travailler avec la marée parce que c'est éphémère : quand la marée est haute, bien il est trop tard, souligne-t-il.
L’hiver, c’est beaucoup plus facile, ajoute M. Proulx. Vous regardez la température et si vous avez deux ou trois jours d’ensoleillement et pas de [précipitations de] neige, vous pouvez faire quelque chose de plus compliqué, retourner le lendemain et continuer ce que vous avez commencé la veille.