Des étudiants au Bas-Saint-Laurent toujours privés de logement
Radio-Canada
À quelques jours de la rentrée des classes pour les milliers d’étudiants à travers le Bas-Saint-Laurent, une centaine d’entre eux peinent encore à trouver un logement. La situation inquiète les établissements scolaires, dont l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) qui a lancé un appel à tous auprès de la population pour héberger des étudiants sans toit.
À la fin de juin, des étudiants québécois admis au programme de biologie de l’Université, l’un des plus contingentés de l’établissement scolaire, ont signalé à l’administration que la recherche de logement demeurait infructueuse. Ça, c’était le signal d’alarme, témoigne le directeur des services à la communauté étudiante de l'UQAR, Jean-François Ouellet.
L’établissement, très prisé pour ses cursus de sciences naturelles, ne peut se passer de ces étudiants. L’UQAR mise sur ces derniers pour les intégrer au marché du travail de la région.
Néanmoins, les résidences universitaires sont complètes depuis avril, du jamais-vu, selon Jean-François Ouellet. De plus, les étudiants universitaires ne pourront pas se rabattre vers les résidences du Cégep de Rimouski cette année, puisqu’elles sont également pleines à craquer.
Pendant ce temps, la liste d’attente des résidences universitaires s’allonge. On a arrêté de compter à 100, constate le directeur.
Afin de leur venir en aide, l’UQAR a appelé la population rimouskoise à la solidarité en offrant un toit aux étudiants. Environ une vingtaine de ménages ont levé la main, rapporte Jean-François Ouellet, qui s’affaire maintenant à les mettre en relation avec des étudiants.
Même son de cloche à Rivière-du-Loup, où les 210 chambres des résidences du Cégep affichent présentement complet, informe son directeur général René Gingras.
Il y a quelques semaines, 33 étudiants étaient encore à la recherche d’un logement. Ils ne seraient que deux aujourd’hui à être toujours sur la liste d’attente.
Alors que les établissements scolaires rimouskois se targuent d’accueillir un nombre impressionnant d’étudiants internationaux — 114 au Cégep, un record, et plus de 600 sur les campus de l’UQAR de Lévis et de Rimouski —, tout indique qu’ils se feront de plus en plus nombreux dans les prochaines années.