Des étudiants étrangers applaudissent le droit de travailler davantage
Radio-Canada
Des étudiants postsecondaires de Calgary qualifient de bonne nouvelle le projet pilote d’Ottawa qui permettra aux étudiants étrangers de travailler davantage d’heures en dehors du campus.
Cependant, ils estiment que la mesure est une solution à court terme, en faisant état de la levée du plafond d'heures de travail qui sera en vigueur à partir du 15 novembre jusqu'à la fin de 2023.
Le gouvernement fédéral souhaite ainsi contrer la pénurie de main-d'œuvre au pays.
Cette politique [permettra aux étudiants] d’avoir une meilleure vie ainsi que celle de leurs familles , explique Nicole Schmidt, présidente de l’Union étudiante de l’Université de Calgary.
Elle rappelle que la plupart des personnes qui se présentent aux banques alimentaires du campus sont des étudiants étrangers.
Néanmoins, le président de l’Association des étudiants de cycles supérieurs, Sulemana Saaka, rappelle que la mesure ne réduira pas les longues attentes des étudiants étrangers qui essayent d’obtenir un visa ou une carte de résident permanent.
Un avocat spécialisé en immigration, Jatin Shoty, ne pense pas que la mesure soulagera la pénurie de main-d'œuvre. Les étudiants sont obligés de passer la plupart de leur temps sur leurs études s’ils veulent rester au pays, ce qui risque de limiter leurs demandes d'heures supplémentaires.
Sans oublier que certains secteurs, comme celui de la construction, n’ont pas forcément d’étudiants dans leurs rangs à qui ils peuvent offrir plus de travail.
D'après des informations de Lucie Edwardson