Des étoiles du hockey féminin régional commentent la médaille du Canada Des étoiles du hockey féminin régional commentent la médaille du Canada
Radio-Canada
Sonia Corriveau, qui a fait partie d’Équipe Québec et qui a aussi joué au Maine, affirme que ça a valu la peine de se coucher aux petites heures du matin pour regarder la finale entre le Canada et les États-Unis.
Cependant, Annie Guay, qui a joué au hockey universitaire aux États-Unis et qui a gagné deux coupes Clarkson, souligne qu’il est encore trop tôt pour crier victoire en ce qui concerne la visibilité du hockey féminin.
Je pense qu’on est en train de nous reconnaître, peu à peu, à notre juste valeur, dit-elle.
Sonia Corriveau abonde dans le même sens. Elle estime que le chemin est loin d’être tracé.
Ce qui est intéressant, c'est que lorsqu’on écoute les Olympiques, on voit et on entend parler du hockey féminin, de l’équipe canadienne, mais malheureusement, c'est seulement une fois aux quatre ans. Donc il y a encore du travail à faire de ce côté-là pour promouvoir et télédiffuser plus les matchs pour que ça devienne plus accessible aux jeunes filles et qu’elles voient ça aux nouvelles, autant le hockey masculin que le hockey féminin, affirme-t-elle.
Sarah-Ève Coutu-Godbout, qui joue présentement au niveau professionnel en Suède, constate que dans ce pays aussi, le hockey masculin est plus populaire.
Ce que j’aime beaucoup de la ligue en Suède, c’est qu’on est affiliés avec l’équipe masculine professionnelle, donc ça nous donne une plus grande visibilité pour les femmes de pouvoir venir regarder nos matchs, observe-t-elle.
Selon les hockeyeuses, la prochaine étape pour briser le plafond de verre serait d’avoir une ligue professionnelle féminine dans laquelle les joueuses seraient rémunérées, comme dans la LNH.