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Des élus déçus de la fin du Programme d’aide aux infrastructures sportives
Radio-Canada
Les élus du Bas-Saint-Laurent sont extrêmement déçus de la décision du gouvernement du Québec de ne pas renouveler le Programme de soutien aux installations sportives et récréatives (PAFIRS). Réunis à Mont-Joli vendredi, les membres de la Table régionale des élus municipaux du Bas-Saint-Laurent (TREMBSL) ont convenu d'interpeller le gouvernement pour qu'il révise sa décision.
Le maire Eddy Métivier soutient que l'état de la piscine de Matane est la preuve que les besoins sont bien réels et urgents.
C'est une piscine d'au-dessus de 55 ans qui a été construite en 1967, qui a des problématiques de drainage. On a cinq corridors [de nage] à Matane. On va être obligé de sacrifier un corridor pour faire les travaux correctifs à court terme, explique l'élu.
M. Métivier précise que ces travaux ne pourront pas attendre très longtemps . Il y a des pertes d'eau et des pertes de produits qui sont chimiques, c'est sûr, indique-t-il.
Le maire de Mont-Joli, Martin Soucy, tient le même discours. Il déplore que le gouvernement n'ait pas profité du dépôt de son budget, mardi, pour soutenir les municipalités dans le développement de leurs infrastructures sportives.
« C'est de l'argent dont on aurait eu besoin, oui d'abord pour relancer l'économie et ensuite parce que les besoins sont criants. »
Vous savez, pour être une ville attractive ou même pour retenir sa population, il faut maintenir des installations sportives et récréatives conformes et aux normes d'aujourd'hui. Chez nous, la piscine Germain-Rioux, construite en 1967, aura besoin bientôt d'une cure de rajeunissement. On parle même, peut-être, de démolir et de reconstruire, poursuit Martin Soucy.
Selon le maire de Mont-Joli, les coûts de la mise à niveau du bâtiment, en excluant la possibilité d'une construction neuve, sont déjà estimés à au moins quatre millions de dollars. La Ville a déjà tenté de soumettre ce projet au Programme d’aide financière aux infrastructures récréatives et sportivesPAFIRS, mais il a été refusé.
Les maires et préfets du Bas-Saint-Laurent estiment que l'élection québécoise d'octobre prochain sera le moment idéal pour débattre de ce sujet.