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Des élèves du privé plus faibles à cause de la pandémie
TVA Nouvelles
Les nombreux chambardements entraînés par la pandémie pèsent lourd sur les élèves, y compris ceux des écoles privées, qui sont plus faibles qu’avant, selon leurs enseignants. Le tiers d’entre eux affirment même avoir diminué leurs exigences pour les faire réussir.
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C’est du moins l’un des constats provenant d’un sondage réalisé auprès de 335 enseignants par la Fédération du personnel de l’enseignement privé (FPEP-CSQ), qui tire la sonnette d’alarme.
Près de 50% des enseignants craignent en effet que leurs élèves ne puissent pas atteindre les cibles de réussite habituelles.
«Tout n’est pas réglé. On a l’impression qu’on revient à la normale, mais les retards scolaires sont bien réels», affirme sa vice-présidente, Marie-Josée Dallaire.
Même si les résultats du premier bulletin de l’année, transmis à la mi-février, ne montrent pas de baisse significative de la réussite scolaire, la réalité est tout autre, ajoute-t-elle, puisque «les critères ne sont tout simplement pas les mêmes».
Pour éviter les échecs
Les enseignants agissent ainsi «pour s’ajuster à la réalité de leurs élèves et éviter un nombre trop élevé d’échecs», explique de son côté Stéphane Lapointe, président de la Fédération.