Des écrans de téléphone intelligent autoréparables pourraient voir le jour
Radio-Canada
Une équipe de recherche dirigée par une doctorante en chimie de l’Université Concordia se penche sur des polymères aux capacités autoréparatrices, qui pourraient être une solution pour mettre fin au fléau des écrans de téléphone fracassés.
Le constructeur automobile BMW utilise déjà cette technologie sur le grillage avant de sa voiture BMW iX, qui peut cicatriser en 24 heures environ les rayures légères à température ambiante, mais en quelques minutes à la chaleur d’un séchoir, par exemple.
Et si l’on transposait ces avancées aux téléphones intelligents? C’est avec cette idée en tête que la doctorante Twinkal Patel, membre du groupe de recherche du professeur John Oh, a dressé les bases d’un projet de recherche à l’Université Concordia.
L’équipe a mis au point des réseaux de polymères autocicatrisants qui ont déjà prouvé leur efficacité à température ambiante.
L’utilisation de tels matériaux pourrait prolonger la durée de vie des appareils électroniques et réduire leur fardeau environnemental, en plus de permettre d’économiser du temps et de l’argent pour la réparation d’un écran.
Cette technologie pourrait également prolonger la durée de vie de la batterie des téléphones intelligents. Les matériaux peuvent transformer l’énergie d’un mouvement répété, comme marcher, en électricité.
Cela vient toutefois avec son lot de défis : Une des plus grandes difficultés dans ce type de projet est de maintenir l’équilibre entre les propriétés mécaniques et autoréparatrices, a indiqué la doctorante en entrevue pour l’Université Concordia.